MEMBRANA
Agar agar, pigments naturels,
spiruline
120 x 90 cm
2020
Vue de l’exposition Sur nos pages / commissariat: Point Contemporain / Under construction gallery / ©Jimme Cloo
120 x 90 cm
2020
Vue de l’exposition Sur nos pages / commissariat: Point Contemporain / Under construction gallery / ©Jimme Cloo
Écorce, plan-relief de paysage vu du ciel ou encore parchemin, Membrana est plurielle.
Une des premières strates de perception réside dans son aspect cartographique, ainsi on se projette malgré nous : « Je pourrais habiter ici, je vois une rivière, un lac, là une montagne ». Un examen plus approfondi révèle des preuves d’une l’hospitalité interspécifique. Rapprochons-nous. Des bactéries et moisissures ont proliféré dans la gelée d’agar-agar gorgée d’eau et leurs couleurs et leurs formes se sont mélangées à celles de la spiruline et des pigments naturels.
L’oeuvre a été un milieu de vie et de reproduction pour de multiples micro-organismes quand l’agar-agar (autant utilisé dans l’alimentaire que dans la microbiologie) était humide. Puis jour après jour, la gelée s’est transformée en séchant, devenant une pélicule résistante, un mélange entre le papier et l’algue. Le processus pourrait tout à fait s’inverser car l’œuvre est entrée en dormance comme certaines plantes durant l’hiver. Même après un certain temps, si on se remets à l’asperger d’eau tous les jours, ses minuscules habitants reviendront et elle se retransformera.
Membrana invite à repenser les liens qu’entretiennent les êtres entre eux, avec leur territoire et à amplifier les formes d’hospitalités, y compris à l’égard des autres vivants.
Une des premières strates de perception réside dans son aspect cartographique, ainsi on se projette malgré nous : « Je pourrais habiter ici, je vois une rivière, un lac, là une montagne ». Un examen plus approfondi révèle des preuves d’une l’hospitalité interspécifique. Rapprochons-nous. Des bactéries et moisissures ont proliféré dans la gelée d’agar-agar gorgée d’eau et leurs couleurs et leurs formes se sont mélangées à celles de la spiruline et des pigments naturels.
L’oeuvre a été un milieu de vie et de reproduction pour de multiples micro-organismes quand l’agar-agar (autant utilisé dans l’alimentaire que dans la microbiologie) était humide. Puis jour après jour, la gelée s’est transformée en séchant, devenant une pélicule résistante, un mélange entre le papier et l’algue. Le processus pourrait tout à fait s’inverser car l’œuvre est entrée en dormance comme certaines plantes durant l’hiver. Même après un certain temps, si on se remets à l’asperger d’eau tous les jours, ses minuscules habitants reviendront et elle se retransformera.
Membrana invite à repenser les liens qu’entretiennent les êtres entre eux, avec leur territoire et à amplifier les formes d’hospitalités, y compris à l’égard des autres vivants.